4 Choses Surprenantes à Savoir Avant d'Acheter la Nouvelle Ford Puma Rally de CEN Racing

Avec sa carrosserie agressive sous licence officielle Ford, ses graphismes Red Bull et ses lignes acérées, la nouvelle Ford Puma Rally 1/16 de CEN Racing a tout pour plaire au premier regard. 

C'est un modèle qui attire l'œil et promet des sessions de pilotage intenses, le tout dans un format compact et propulsé par un moteur brushless. On pourrait facilement craquer pour son look impeccable.

 

Cependant, sous cette apparence séduisante se cachent des caractéristiques techniques surprenantes et des compromis importants que tout acheteur potentiel devrait connaître avant de sortir sa carte de crédit.

 

Les premiers tests révèlent une machine bien plus complexe qu'il n'y paraît, avec des points forts inattendus et des faiblesses inquiétantes. Voici les quatre points les plus marquants à considérer, qui pourraient bien changer votre perception de ce mini-bolide.

1. Sa plus grande faiblesse est cachée à la vue de tous : une transmission presque entièrement en plastique

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Malgré la présence d'un puissant moteur brushless, la quasi-totalité de la transmission de la Puma est en plastique. On a poussé l'analyse jusqu'à démonter un différentiel pour confirmer que même les pignons internes étaient en plastique. La conclusion est sans appel : 

«Toute la transmission est en plastique, à l'exception de l'arbre central en métal et du pignon.».

Cette composition inclut les différentiels, les cardans universels et les sorties de différentiel. Il s'agit d'une décision de conception pour le moins étonnante, car elle met en opposition un puissant moteur brushless avec une transmission qui semble sous-dimensionnée pour l'encaisser. 

Cette inquiétude est partagée par la team du labo, qui a également noté que:  

« les engrenages en plastique dans une voiture à quatre roues motrices, brushless nous inquiètent un peu. ». 

On a donc, identifié cette transmission comme un point de préoccupation majeur avant même si on n'a pas rencontrer le moindre problème.

2. Étonnamment, elle est plus amusante et contrôlable sur la terre que sur l'asphalte

En voyant ses pneus typés "street", on s'attendrait à ce que la Puma excelle sur l'asphalte. Or, la réalité est tout autre. Sur le bitume, le comportement du véhicule est difficile à maîtriser, avec un train arrière très fuyant ("perte de l'arrière") qui exige un contrôle précis de l'accélérateur pour éviter le tête-à-queue.

 

Contre toute attente, c'est sur les surfaces glissantes que la voiture révèle son plein potentiel. Ce comportement contre-intuitif a été observé dans des environnements différents, renforçant la validité de cette découverte. On l'a trouvée remarquablement contrôlable sur une « surface glissante et boueuse », et on a été conquis par ses performances sur un terrain en terre battue. 

 

"Ça marche un peu mieux ici que sur l'asphalte, les dérapages sont beaucoup plus contrôlés, c'est vraiment cool, ce petit contre-braquage est génial."

3. Le "Piège" de la compatibilité 3S : la puissance au prix de la casse

Le variateur Hobbywing de la Puma est compatible avec les batteries LiPo 3S, permettant à la voiture d'atteindre une vitesse impressionnante d'environ 55 km/h. C'est une performance alléchante sur le papier, mais qui cache un risque majeur et un piège à double détente. Le problème n'est pas seulement que la puissance 3S va casser des pièces ; c'est qu'il existe une faiblesse systémique des composants en plastique qui se manifeste de différentes manières sous différentes contraintes.

 

Deux pannes distinctes, survenues lors de test, dressent un portrait inquiétant de la durabilité du véhicule.

• Sur 3S, on n'a pas cassé de cardan. En revanche, la puissance supplémentaire a provoqué l'allongement du trou d'axe sur le porte-fusée arrière en plastique, créant un jeu excessif et "un montant de jeu démentiel" dans la roue.

• Sur 2S, la puissance recommandée et supposément "sûre", on a subi une casse nette d'un cardan universel en pleine session : 

« Le cardan s'est cassé net à l'extrémité, il s'est détaché pour disparaître dans la nature. ».

 

Le "piège" est donc double : non seulement la puissance 3S expose des points de faiblesse inattendus que même les améliorations recommandées par CEN (les cardans en métal "Chaos") n'auraient pas empêchés, mais même l'utilisation en 2S n'est pas une garantie contre la casse d'un élément critique de la transmission.

4. Un châssis bien connu des amateurs avertis

Bien que la Ford Puma soit une nouveauté au catalogue de CEN Racing, la plateforme de son châssis n'est pas inédite. Les passionnés de longue date du modélisme RC reconnaîtront probablement ce design, qui a déjà fait ses preuves par le passé sous d'autres bannières.

 

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Utilisé en compétition dans différentes déclinaisons, notamment en version buggy, il a permis à de nombreux pilotes d’obtenir d’excellents résultats lors d’épreuves nationales en catégories micro et mini. 

Une preuve supplémentaire que, derrière son format compact, ce châssis cache de véritables qualités dynamiques et un potentiel sportif bien réel. 

 

Cela confirme que la géométrie de base est saine et éprouvée, mais soulève également des questions sur le fait de savoir si les composants en plastique d'origine ont jamais été conçus pour supporter les contraintes d'un système brushless moderne.

 

Conclusion : Le plaisir de pilotage l'emporte-t-il sur les risques ?

La Ford Puma Rally de CEN Racing est une voiture de contrastes. 

 

D'un côté, elle offre un look fantastique, une licence officielle prestigieuse et un comportement de pilotage incroyablement amusant, surtout sur la terre où elle excelle dans les glissades contrôlées. 

De l'autre, ses multiples composants en plastique dans des zones critiques (transmission, porte-fusées) jettent une ombre sérieuse sur sa fiabilité à long terme, avec des risques de casse avérés sur différents éléments, même en configuration de base.

 

L'acheteur potentiel se retrouve donc face à un dilemme clair. 

Alors, le plaisir indéniable de faire glisser cette mini-Puma vaut-il le risque de devoir rapidement faire face à des pannes variées et de prévoir un budget pour des améliorations multiples ? 

La réponse dépendra de votre tolérance au risque et de votre volonté de mettre les mains dans la mécanique.